[Interview] Gliz et le Questionnaire de Proust façon BENZINE

Juste avant leur set enflammé à la Maroquinerie pour les Nuits de l’Alligator, Florent, Julien et Thomas, les Jurassiens terribles de Gliz, ont bien voulu répondre au « Questionnaire de Proust » façon Benzine… Gageons que leurs réponses, qui fusent au milieu d’une conversation passionnée à l’image de leur musique turbulente, en disent long sur ce power trio qui est tout sauf conventionnel !

GLIZ - PARIS - La Maroquinerie - 2020-02-09
Gliz à la Maro – Photo : Robert Gil

Quel est le principal trait qui caractérise Gliz ?

Gliz : La bonne santé !!! (Rires – Flo n’arrête pas de tousser… Heureusement, ça ne l’empêchera pas de chanter ce soir !)… Le décalage, le sens de l’aventure, le goût de l’expérimentation…

Quelle est la qualité que vous désirez vraiment avoir chez Gliz ?

Gliz : Une certaine universalité, une vision de la culture populaire. Et réussir à garder de la fraîcheur, à ne pas avoir de recette !

Quelle est la qualité que vous aimez retrouver chez les artistes et les groupes que vous écoutez ?

Gliz : L’énergie. Un son original qui « pique » l’oreille. La surprise… Et l’imaginaire que ça fait naître !

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans le fonctionnement du groupe ?

Gliz : Le joyeux bordel ! La spontanéité. Ensemble, on travaille à l’instinct sur ce que Flo amène, cette graine de musique. Et puis ces fous rires de dingues. Comme dans un couple, on s’amuse beaucoup…

Quel est le principal défaut de Gliz ?

Gliz : Ne pas se prendre au sérieux, tout en étant trop perfectionnistes : on veut tout faire de A à Z pour préserver notre autonomie tout au long du processus créatif. Peut-être aussi un excès de sensibilité négative : on a eu longtemps du mal à se définir… Mais pourquoi vouloir se définir, en fait ?

Qu’est-ce que vous faites en dehors de Gliz ?

Gliz : On procrastine… On promène le chien, on élève des enfants, on fait pousser des trucs. Moi (Flo), je suis prof du lundi au mercredi midi ! Demain matin, j’ai cours à 8 heures !

Quel est votre plus grand rêve pour Gliz ?

Gliz : Que ça continue comme ça ! Faire la première partie de Johnny… c’est mort ! Bon, faire la première partie d’un super groupe et jouer à l’étranger ! Que la soucoupe prenne de l’altitude, que notre musique devienne universelle. On n’est pas là pour du speed dating flash ! Que les gens aux concerts connaissent les paroles et les chantent. En fait, on vit déjà un rêve…

Quel est votre pire cauchemar pour Gliz ?

Gliz : Que l’un de nous trois meure… et que ça s’arrête.

Si vous n’étiez pas Gliz, vous seriez quoi ?

Gliz : Glaz ! (rires)