5 (+1 !) séries TV à retenir de ce troisième trimestre 2024

Eh oui, ça devait arriver un jour, nous ne sommes pas parvenus chez Benzine à sélectionner 10 séries TV qui paraissent assez notables, au cours de ce troisième trimestre de 2024, pour rejoindre notre Top ! Mais, comme il est impossible de tout voir, n’hésitez pas à nous rappeler à l’ordre et à nous conseiller des petits joyaux que nous aurions manqués !

5+1 séries T3 2024

5 séries TV, mises en ligne au cours du troisième trimestre 2024 (entre le 1er juillet et le 30 septembre), classées par ordre alphabétique :

The Boys – Saison 4 [Prime]

Annoncée à l’avance comme la dernière saison de The Boys, très impressionnante (curieuse, originale, provocatrice, engagée politiquement, mais aussi remplie de violence graphique totalement gratuite) série de la maison Amazon, qui a accumulé un public croissant – et enthousiaste – au fil des années, cette saison 4 poursuit sur la même trajectoire, en essayant – pour ce qui ressemble à un baroud d’honneur – de pousser tous les curseurs dans le rouge. Et pourtant il y aura une suite… (Notre chronique)

Fight The Power – Comment le hip-hop a changé le monde » [arte]

Il fallait bien une série en quatre épisodes pour raconter l’histoire du hip-hop, du début à nos jours. Même si ce courant musical a passé ses 50 ans, il reste un style en perpétuelle évolution. Chuck D., du groupe Public Enemy, s’est penché sur l’histoire de cette musique en étant le plus exhaustif possible. Il parle de l’engagement politique, mais aussi de violence ou de la misogynie, qui font partie l’imagerie liée à la musique rap, qui est désormais le style musical numéro un dans le monde. Un documentaire passionnant, réalisé pour la BBC composé de d’images d’archives et de témoignages de quelques figures majeurs du rap.

Kaos [Netflix]

On pourrait croire a priori que Kaos, série basée sur des personnages et des récits célèbres de la mythologie grecque, allait reprendre l’approche iconoclaste et hilarante des Monty Pythons pour se moquer de la foi et de la politique, mais Charlie Covell trouve sa propre voie, pas si loin de la vraie tragédie grecque. Certes, un minimum de connaissance de la mythologie aide grandement à apprécier toute l’intelligence du scénario, mais ce sont les histoires totalement modernes, totalement pertinentes que Kaos met en scène, qui répètent encore et encore le drame de l’humanité, qui en font une réussite inattendue. (Notre chronique)

Monstres : L’histoire de Lyle et Erik Menendez [Netflix]

Après la réussite de Dahmer, on pouvait craindre une autre exploitation éhontée de la part de Netflix de la veine « serial killers », et on se retrouve, heureusement, devant une mini-série brillante qui ose dire que la vérité n’est pas toujours atteignable, et que le monde est tout sauf noir et blanc. Une très grande mini-série, avec un cinquième épisode prodigieux, une démonstration parfaite du pouvoir manipulateur du « récit », qui prouve une fois encore que Ryan Murphy est capable de transmuter le plomb Netflix en or fin ! (Notre chronique)

Wise Guy [MAX]

Wise Guy: David Chase and the Sopranos répond au désir de commémorer le quart de siècle de The Sopranos, une série qui fit date, et qui participa grandement à la popularité globale de la Série TV « modern ». Ce documentaire est surtout l’occasion d’entendre un David Chase, pas très enclin d’habitude à s’exprimer sur son travail, parler longuement de sa création : il y a ici abondance de matériau à destination de ceux et celles qui voudraient savoir comment les séries US sont entrées dans l’ère de l’anti-héros, et comment un truand faisant des cauchemars lynchiens est devenu une icône de la culture populaire… (Notre chronique)

… et une sixième, mise en ligne en juin, que nous avions « loupée » lors de notre revue précédente, et que nous ne saurions décemment ignorer !

The Bear – Saison 3 [Disney+]

S’il y a une série qui a écrasé absolument toute la concurrence, c’est bien la troisième saison de The Bear ! Désormais reconnue unanimement comme une très grande série, The Bear s’est offert le luxe inouï d’une troisième saison assagie, de digression et de réflexion, qui a confirmé ainsi sa singularité et son excellence… Même si tout le monde, en particulier aux USA, n’a pas forcément apprécié l’ambition « auteuriste » de Christophe Storer, pas si loin de celle de son personnage de chef visant les sommets de la gastronomie. (Notre chronique)